Tell me, Guillaume On n’a même pas encore pensé de ce qu’il adviendra de l’Empire si le roi meurt un jour. Il est vieux, il oublie ce qu’il va dire, il a de la poussière à commander. L’empirisme n’est devenu qu’un mot, remplacé par d’autres, comme « communication », « culture », ou même « enterrement du roi ». Il n’empêche que l’empirisme est connecté avec l’Empire, étymologiquement, il est temps de s’organiser. On y pense maintenant, sur la scène Pardi!, en direct. L’Empire tombe dans un endroit sombre, avec des couleurs ; le vieux est plus vieux encore, il devient le roi. Le jeune est plus vieux, aussi, c’est normal, et il devient le roi. Les autres, aussi, plus vieux qu’avant, se couronnent avec des vrais couronnes qu’ils trouvent dans la poussière et deviennent le roi de l’empire. Alors là, cher observateur, on ne parle plus de normalité. La hiérarchie : abandonnée! Le prince, son grand fils, les reines, le peuple, l’oiseau, tout le monde : le rois! Le pluriel : singulier! Et : vice versa! Le temps : dévié de sa ligne droite! Les dimensions : d’innombrables axes! Oh, attaque onirique! Dévoile-nous ton délire! Fais-nous choisir entre nos désirs absurdes, entre être et prétendre! L’empire est dans un trou qui sonne, qui bouge, il a des murs autour qui le protège de l’eau qui monte. Si tu es un pélican qui vol sur le trou, tu vas-y dépenser un peu de temps sans savoir tellement pourquoi. Tu finiras par descendre et te mettre une vraie couronne de roi. Des reines, il y en a trois qui dansent le pogo. Elles sont le roi de l’Empire. Tu seras séduit par leur hystérie silencieuse et tu voudras faire partie de ce soap-opéra qui dégage les plus périlleux des numéros de ce cirque! Il est voir même fort possible que tu sois la mère de Guillaume Tell, roi de l’Empire! Ta nouvelle souveraineté te conviendra, elle est proche de la liberté de tes rêves, car tu es entouré de souverains enfermés. Quand tu découvriras ta couleur sang au repas du midi, tu auras décidé de couper tes ailes. Le rouge se mélangera au froid, ton sang bleu tournera vert à l’odeur. L’odeur, pourtant, n’a plus son sens. Elle revendique ses valeurs perdus et chante la chanson de la danse du roi. Et après le repas, lorsque tous les plats seront terminés, que tous les convives auront fumé, ils s’allongeront tous, doucement, sans raisons particulières. And then they die. They simply die. DISTRIBUTIONAntoine BOCQUET – Musique, Installations plastiques Carola ARAMBURU – Cerceau, musique, danse Elske VAN GELDER – Portées acrobatiques Julien MANDIER – Clown, Magie, Manipulation d’objets / En recherche d’un couple main à main / TIMOTHE LOUSTALOT GARES – Régie générale, création et technique lumière CYRIL MONTEIL – Création et technique lumière ALOÏS PESQUER – Technique, construction, manipulation http://www.cirquepardi.com/fr/ Les commentaires sont fermés.
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